Comité de Défense d’Action et de Sauvegarde de Fontainebleau

Compte rendu de l’Assemblée Générale 2014

L’Assemblée générale du CDAS s’est tenue le Samedi 8 mars 2014 à 15 heures à l’Hôtel de l’Aigle Noir 27, place Napoléon Bonaparte, 77300Fontainebleau sur l’ordre du jour suivant :
  1. Rapport moral et rapport d’activités,
  2. Rapport financier de l’exercice 2013,
  3. Élection des administrateurs,
  4. Questions diverses.
La séance est ouverte à 15h sous la présidence de Mme Nizart, Mme Vincent est secrétaire de séance. Conformément aux listes d’émargement, le nombre de présents et représentés est de 76. Aucun quorum n’étant requis la séance peut se dérouler valablement.


1 --- Rapport moral et rapport d'activités

Présentation par Mme Jacqueline Nizart, présidente

 INTRODUCTION
Quels que soient les évènements, le CDAS a pour principe d’être complètement indépendant des partis politiques et du pouvoir local.
Les évènements de ces derniers mois en ont été l’illustration. Le Comité de Défense, que les élus n’ont que trop tendance à considérer comme l’empêcheur de tourner en rond, s’est trouvé miraculeusement en phase avec le projet de la mairie de démolir la halle du marché.
Comme toute personne sensée, avant de prendre une position, le CDAS prend en considération tous les aspects du problème: l’esthétique, la continuité dans l’Histoire, c’est-à-dire le respect des richesses que l’Histoire nous a données, la vie économique, et les rapports humains.
C’est ce que nous faisons tous instinctivement quand il s’agit de se faire une opinion en matière d’urbanisme. Si la conclusion diffère, c’est que l’importance relative accordée à chaque critère est différente. Affaire de « sensibilité » !

Or nous sommes convaincus que, à Fontainebleau plus qu’ailleurs, la qualité esthétique de la ville favorisée par son histoire et son environnement naturel, détermine, qu’on le veuille ou non, la vie économique et la qualité de vie. Plus qu’ailleurs, les trois facteurs sont interdépendants et constitutifs de cette ville que nous savons unique et qui est reconnue comme telle dans le monde entier. C’est la mission du Comité de Défense de la faire respecter. Fontainebleau n’a rien à gagner à devenir une banlieue comme les autres. Cette mission est d’autant plus difficile que, contrairement à ce que croit le monde entier ainsi que beaucoup de Bellifontains, la Ville n’est pas ou très peu protégée. Le PLU repère infiniment peu d’éléments remarquables et la ville n’a toujours pas adopté de plan de protection.

Si donc la position qui s’impose au CDAS ne fait pas de doute ni pour moi ni pour les membres du bureau, vous devez savoir que nos décisions passent toujours par une concertation avec notre conseil d’administration composé de 13 membres (bientôt renforcé), et nous constatons avec bonheur que les décisions sont prises à l’unanimité. Cela n’était pas du tout évident dans des affaires aussi complexes et importantes que le déplacement de l’hôpital et la démolition de la halle du marché qui ont beaucoup agité et divisé l’opinion publique.

Nous remercions nos plus anciens adhérents de leur fidélité. Certains ont participé à la création du Comité en 1971. Nous n’existons et ne gagnons nos combats (parfois très rudes comme pour la halle du marché) que par vous, votre soutien moral, social et par votre générosité. Toute participation est précieuse, par exemple dans la diffusion de nos documents, que nous voulons toujours de très belle qualité :
Distribuez-les dans les boîtes à lettres de votre résidence qui sont souvent inaccessibles pour les distributeurs ; veillez à ce qu’ils ne soient pas jetés avec la publicité, parlez-en. Ils ont coûté cher, ils vous ont coûté cher puisqu’ils sont financés avec votre soutien.

Je lance également un appel à participation aux expositions que nous réalisons lors des Journées du Patrimoine. Ces expositions, sur un thème différent chaque année indiqué par le ministère de la Culture, occasionnent un gros travail de réflexion et de composition à deux ou trois personnes, quelquefois quatre - toujours les mêmes – qui sont peu récompensées par l’infime nombre de visites de nos adhérents et je dirai même de nos administrateurs, comme si la chose allait de soi, et je suis consciente des nombreux pôles d’attraction qui vous attirent ailleurs ces jours-là. Nos visiteurs – malheureusement peu de Bellifontains – en sortent toujours enthousiastes. Ces Journées du Patrimoine lancées par l’Etat sont un précieux moyen pour servir notre but : faire connaître et par conséquent respecter notre patrimoine et notre cadre de vie. Sachons en tirer parti.

A l’occasion de ces journées, nous avons actualisé l’Historique du Comité de Défense que vous pouvez vous procurer ici, ou consulter sur notre site www.comitededefense-fontainebleau.org


LA PLACE DU MARCHE.
Depuis de nombreuses années, le CDAS défendait l’idée d’un aménagement de la place qui soit plus humain et davantage digne de Fontainebleau. Cette conception passait par la disparition de la halle de béton qui rendait ces lieux sinistres et avait provoqué la conversion de ce qui fût un espace convivial en un vaste dépotoir à voitures que chacun s’empressait de quitter, à peine arrivé au cœur de Fontainebleau.
Déjà en 2008, nous avions consacré à la Place du Marché et à son histoire une conférence avec projection de documents anciens, en ces lieux mêmes.

Le projet d’aménagement présenté par la Mairie prenait partiellement en compte cette idée en programmant la démolition de la halle.
Pour des raisons diverses, cette option n’était pas partagée par tous, et notamment par les amateurs inconditionnels de l’architecture du XXème siècle, parisiens pour la plupart c’est-à-dire ne vivant pas à Fbleau, qui ont, au détriment du cadre de vie des Bellifontains, tenté d’obtenir le classement de la halle. A Fontainebleau même, les avis étaient divisés, surtout par crainte de voir le marché et les commerces alentour péricliter. Le CDAS a dû déployer tous ses moyens pour faire une démonstration raisonnée et illustrée du bien-fondé de la disparition de cette couverture de béton, auprès des Bellifontains tout d’abord avec la diffusion en ville d’une plaquette illustrée, et enfin auprès de toutes les personnalités et des instances concernées du monde de la culture. Certaines personnalités du monde de la culture plus sensibles que d’autres au cadre de vie se sont mobilisées, ont approuvé notre point de vue, et réussi à infléchir le vote de la Commission de classement. Au beau milieu de l’été la décision est tombée : la halle ne sera pas classée.

Pour mettre un point final aux discussions sur la perte patrimoniale que représente la démolition de la halle, précisons que ce qui a été fatal à la halle était son existence même, c’est-à-dire sa mauvaise intégration dans le contexte architectural. C’est ce que nous avons démontré, et c’est ce qu’a conclu également la commission de classement.

J’ouvre ici une parenthèse pour souligner l’importance pour nous d’exister non seulement à l’échelle de notre ville mais aussi dans un cadre national, à travers notre adhésion à de grandes fédérations de protection du patrimoine. Dans le cas du classement ou non de la halle du marché de Fontainebleau, il ne fait pas de doute que notre plaidoirie, parce qu’elle a été portée devant la Commission de Classement par la fédération PATRIMOINE-ENVIRONNEMENT, a été déterminante.

Fin septembre, la démolition s’est faite en deux jours alors que plusieurs semaines avaient été prévues. La place et les façades qui la bordent étaient rendues à la lumière.

Le déplacement du marché inquiète. Il faut que les choses soient claires : le but est de l’y rétablir le plus tôt possible. Des fouilles archéologiques (entreprises systématiquement dans le cas d’aménagements impactant définitivement les sols, et c’est le cas ici avec le projet de parking souterrain) ont mis au jour la base maçonnée du bassin qui se trouvait au centre du jardin de la mission (voir photos 1 et 2). Des fouilles plus poussées détermineront si autre chose que des jardins a existé dans des temps plus anciens. Nous avons reçu à la Maison des Compagnons l’archéologue qui conduit ces travaux et l’architecte de l’INRAP qui se sont tous deux montrés très intéressés par les plans anciens que nous avons dans notre fonds d’archives. Ils nous ont témoigné un vif intérêt et exprimé le souhait de travailler avec nous. Francis Ménard a réuni pour leur information et la nôtre les plans successifs en notre possession où l’on voit l’hôtel de Martigues sur l’emprise duquel ont été construits l’église en 1661, puis la Maison de la Mission en 1673, et les états ultérieurs.
Le calendrier des travaux est imprévisible en l’état actuel. Le permis de construire n’est pas encore accordé.

Trace d'un bassin sur la place Un bassin bien visible
Photo 1 fouilles : trace d’un bassin Photo 2 Plan Billaudel 1712 : un bassin est bien visible

A propos du bien-fondé de ces fouilles systématiques, citons celles qui ont eu lieu courant 2013 sur la place d’Armes, où les fondations de murs d’enceinte très anciens du château, mais aussi le fossé d’enceinte d’un village gaulois sont apparus, nous donnant raison quand nous affirmions qu’en ce site privilégié par la nature, au fond d’une petite vallée ruisselante de sources, à l’abri de collines rocheuses inhospitalières et à l’écart du fleuve vecteur de commerce mais aussi de toutes les invasions, des êtres humains pas plus bêtes que les autres animaux s’étaient établis.

Fontainebleau – nous le savions déjà – n’est donc pas né sous la Renaissance, mais pas non plus sous le règne du fils de Hugues Capet, Louis VII le Jeune qui, en 1137, signait au palais, in palatio nostro, la plus ancienne charte connue confirmant la fondation du Val Sainte Marie à la Fontaine de Bleaud, Fontem Bleaudi. Une autre charte signée par Louis VII fonde au château l’église Saint Saturnin, consacrée par l’archevêque de Cantorbéry Thomas Becket réfugié en France, cela en 1169. Mais bien avant, mille ans avant, existait déjà Fontainebleau, qui portait peut-être déjà le nom de Fontaine de Bleau.


MONTPENSIER / MESS MAGENTA

La convention publique d’aménagement par laquelle l’Armée (Mission de Réalisation de l’Actif Immobilier de l’Armée) cédait le Quartier Magenta, prévoyait la conservation d’une partie de l’ancien mess qui fut au dix-septième siècle l’Hôtel Montpensier. Ce beau bâtiment est encore debout, après avoir été dépecé par la SEM 92 et abandonné aux squatters et aux vandales.
En contravention avec cette convention, la Ville a délivré en février dernier avec l’accord des Bâtiments de France un permis de démolir la totalité des bâtiments.
Le CDAS a adressé au Maire un recours gracieux qui a été rejeté.
Considérant que ce beau bâtiment historique méritait d’être conservé et pouvait s’intégrer dans un projet hôtelier de qualité, le CDAS a engagé un recours contre la démolition du mess, faisant valoir le Traité Public d’Aménagement initial et reconduit à travers plusieurs transactions.
Le Comité est d’autant plus motivé à tenter d’empêcher la démolition de l’Hôtel Montpensier qu’un sinistre projet d’hôtel Campanile devrait prendre sa place, qui gâche littéralement par son esthétique et par son implantation idiote cette parcelle remarquablement située. Ce projet a obtenu l’accord de la mairie et des Bâtiments de France.
Une autre personne a déposé un recours contre le projet de construction du Campanile qui a pour effet d’empêcher la démolition de Montpensier, la démolition ne pouvant avoir lieu que quand le permis de construire sera valide.

Début octobre 2013, à la demande du T.A. de Melun, l’avocate en charge de notre recours a demandé un complément d’information sur le permis de démolir. Le dossier est donc à l’instruction au T.A.


UN IMMEUBLE FACE AU CHATEAU

Une nouvelle preuve de l’insensibilité de nos édiles à l’image de leur ville nous a été apportée par la révélation dans la presse d’une partie de ce qui se prépare derrière la Surintendance, c’est-à-dire dans le pâté allant de la rue Denecourt à la rue de Ferrare (ancien garage Opel), autant dire Place Charles De Gaulle. Quasiment à l’entrée principale du Château, le lieu le plus fréquenté par tous les visiteurs venus du monde entier, la Ville de Fontainebleau n’a donc rien de mieux à proposer que des logements d’une esthétique à la fois médiocre et dépassée (photos 3 et 4).

Ce projet aurait l’accord des Bâtiments de France, ce qui ne nous étonnera pas. Mais il est encore permis d’espérer un autre projet plus digne de ces lieux, voire plus courageux dans la modernité mais s’inscrivant mieux dans les importants restes d’architecture du 16ème siècle de la rue de Ferrare et dans la suite de la Surintendance construite par l’architecte de Louis XIV, Jules Hardouin-Mansard.

Question : pourquoi à Avon sur l’Avenue Franklin Roosevelt des immeubles certes « faux Louis 13 » mais pas désagréables et à Fontainebleau des constructions minables ?

Projet sur rue Denecourt Projet sur rue de Ferrare (partiel)
Photo 3 Projet sur rue Denecourt Photo 4 Projet sur rue de Ferrare (partiel)


LES JOURNEES DU PATRIMOINE.


Le Comité de Défense a présenté à la Maison des Compagnons une rétrospective sur « La Protection du Patrimoine architectural de Fontainebleau, les réussites, les insuffisances et les menaces ».

A cette occasion, nous avons actualisé l’Historique des actions du Comité de Défense depuis sa création. Vous pouvez vous procurer cette saga que nous pouvons aussi vous envoyer sous forme informatisée. Vous pouvez également la trouver en consultant notre site www.comitededefense-fontainebleau.org


QUID DES AUTRES PROJETS ?


Ensemble immobilier Rue du Mont Ussy: va-t-on voir la construction prochaine d’un projet dont nous avions dénoncé l’architecture ?

L’immeuble place Napoléon Bonaparte à l’emplacement où devait se construire le cinéma. Toujours une friche en plein cœur de la ville, il semble que des recours du voisinage bloquent le chantier. Que fait le maire pour débloquer ce dossier ?

Le projet de réhabilitation des Halles à Fourrage, autre affaire de même nature qui s’enlise dans des contentieux (un manque manifeste de place de parkings, un restaurant dont l’utilité reste à démontrer) ; ils pourraient être réglés si le Maire s’occupait sérieusement de ce problème. C’est d’autant plus inquiétant que le projet pourrait capoter : Picard n’attendra pas des années pour installer ses bureaux et pendant ce temps on voit les Halles se détériorer.


Picard à Fontainebleau


La Bibliothèque est en travaux. Réfection de la couverture et adaptation des bâtiments aux normes d’accessibilité. Nous regrettons que les travaux ne prévoient pas la restitution des enduits de façade.

La restauration de la chapelle de la Bonne-Dame est annoncée pour 2014. Nous nous en réjouissons. Il y a de nombreuses années, le CDAS avait fait établir par l’entreprise ROBIN un devis. L’identification du propriétaire avait posé problème : la Ville, l’ONF et le Diocèse se rejetant la propriété. La Fondation du Patrimoine est sollicitée et va prochainement lancer un appel aux dons. Même procédé pour l’EGLISE, ce qui nous semble un peu insuffisant de la part de la Ville.

L’Hôtel Lavaurs est un objet de préoccupation. C’est un enjeu énorme en plein centre-ville.


LE RECOURS CONTRE LE PLU

C’est presque une vieille histoire puisqu’il a fallu attendre plus de 2 ans pour que ce dossier soit jugé.

Malgré la pertinence du dossier les juges n’ont pas retenu nos arguments. En effet à quoi servent les schémas directeurs, les plans de développement durable, etc., qui énoncent des vœux pieux : « la densité sera contenue, les transports seront adaptés, etc » ?
En l’absence de règlements précis et chiffrés, le tribunal juge qu’il n’y a pas de motif valable d’opposition. Il nous condamne… à supporter des frais de 2000€ à rembourser à la communauté de Communes (répartis entre les 3 plaignants soit 667€ pour le Comité)

Il faut noter que le modificatif validé en février 2013 a intégré un certain nombre de nos demandes. Il n’en reste pas moins que la surdensification est toujours possible, que des bâtiments de 21 m pourront se construire entre le Carmel et la Gare et qu’aucune protection n’a été ajoutée pour les espaces verts et les bâtiments remarquables, on en voit le malheureux résultat avec le permis de démolir du Mess Magenta qui aurait dû être identifié comme bâtiment à conserver.


ZONE DE PROTECTION : AIRE DE VALORISATION DU PATRIMOINE (AVAP)


En cette période électorale, et parce que l’information échappe à de nombreuses personnes, le Comité de Défense a estimé nécessaire de diffuser un TRACT qui dénonce les méfaits à ne pas reconduire et stigmatise l’importance d’élire une équipe qui se sera engagée à se donner les moyens (adoption d’un règlement et d’un inventaire) d’une véritable protection des lieux et bâtiments remarquables.
Conformément à ses statuts, le CDAS n’adhère à aucun parti politique. Il n’a auprès du public qu’une activité d’information sur les engagements ou l’absence d’engagement des différents candidats.
Pour aider l’électeur à se faire une opinion, le Comité a adressé aux trois candidats un questionnaire. Deux candidats ont répondu, nous allons vous présenter la synthèse de leurs réponses à la fin de cette réunion.

La principale question réside dans l’adoption ou non d’un règlement de protection du patrimoine. Ce règlement s’appelait autrefois Zone de Protection du Patrimoine Urbain et Paysager. Il a été remplacé dans son appellation et malheureusement aussi dans son essence, par les Aires de Mise en Valeur (ou Aires de Valorisation, ce qui est pire puisque « valorisation » signifie rentabilité) du Patrimoine. Si l’étendue et l’inventaire des bâtiments remarquables ainsi que le règlement de la ZPPAUP sont déjà largement identifiés et rédigés par la précédente municipalité - et nous y avons largement contribué - ce travail est resté en suspens et n’est jamais entré en application.

Dans le cas de l’AVAP, les Architectes des Bâtiments de France restent la clef de l’application du règlement et donc des interprétations possibles, et il y a du souci à se faire depuis que la DRAC a fait inscrire dans tous les règlements d’urbanisme que « l’architecture contemporaine doit dialoguer avec l’ancien ».

Cette politique schizophrène qui consiste à prétendre conserver le patrimoine admirable que nous ont légué les siècles passés, et en même temps le détruire ou le dénaturer quand il gêne les marchés est une politique de gribouille.
N’oublions pas que le présent contient le passé. Seule une municipalité instruite et respectueuse du passé donnera à Fontainebleau tous ses moyens pour affronter un présent et un avenir où la grande affaire consiste à inverser les valeurs et à confondre chaos et création.


2 --- Rapport financier

par M. Francis Ménard, trésorier



Le tableau des comptes 2013 est fourni en annexe avec le rappel de 2012.

Les recettes de l’année sont de 5955,97 € en forte augmentation par rapport à 2012 (3539,82) en effet beaucoup de nos adhérents ont répondu à notre appel aux dons pour faire face au recours contre la démolition du Mess Magenta et les frais de justice. Cette générosité n’a malheureusement pas été suffisante pour compenser les dépenses exceptionnelles de l’année : recours et frais de justice qui se montent à 2640,40€

Les dépenses de fonctionnement sont stables en dehors du poste impression qui augmente du fait du dossier Halles (pour environ 800€) et le renouvellement de l’unité centrale du PC (250€).

Le total des dépenses atteint donc 7346,19€ (3400,36 en 2012)

Le résultat est donc négatif de 1390,22€

En tenant compte de la trésorerie de 3059,45€ disponible en fin 2012 le solde au 31/12/2013 est de 1669,23€.



Suite à ces exposés il est procédé au vote donnant quitus :
  • Quitus du rapport moral, à l’unanimité

  • Quitus du rapport financier, à l’unanimité




3 --- Élection des administrateurs


Renouvellement des mandats:

Sont à renouveler les mandats de:

Mme Létoublon Marie Laure, M. Piesse Bernard, M.Roggeman Christian,
M. Savatier Bertrand, M. Ruby Serge.

Leur mandat est renouvelé à l’unanimité.

Élection de nouveaux administrateurs:

Mme Lamy Annie, M. Bardet Jean-Claude, Jean-Christophe Chataignier

Ils sont élus à l’unanimité.




4 ---Réponses au questionnaire du CDAS
Par Francis Ménard


Dans notre bulletin de décembre 2013 nous vous avions fait connaitre le questionnaire envoyé aux candidats aux élections municipales de 2014.

Nous avons reçu des réponses très détaillées de Madame Roseline Sarkissian et de Monsieur Richard Duvauchelle dont nous présentons la synthèse ( annexe 2) Monsieur Frédéric Valletoux n’a pas répondu.

Les réponses figurent in extenso sur le site à la page :

http://www.comitededefense-fontainebleau.org/ReponseQuestionsElections2014.htm


Une adhérente fait remarquer que ces réponses, en particulier le point 15 (cinéma) sont des « promesses politiques », le CDAS précise qu’il ne peut que rapporter les réponses pour que chacun puisse se faire une opinion.

M. Thomas-Derevoge, président du CDAS d’Avon indique que concernant la perte des écoles (point 17) aucun élu ne s’est manifesté ni n’a fait la moindre action, alors que la vocation de Fontainebleau-Avon devrait être celle d’un pôle universitaire hors de la mégapole parisienne comme c’est le cas dans de nombreux pays.




5 --- Questions diverses

Un adhérent demande pourquoi cette AG à l’Aigle Noir, mis à disposition par M Duvauchelle, candidat : il est répondu que depuis 10 ans nos réunions se font à l’Aigle Noir sans qu’il nous soit demandé de participation financière et que ces salles sont fréquemment prêtées par M Duvauchelle à diverses association.

M. Galipon fait remarquer que lors de recherches récentes il a constaté que des plans avaient disparu des archives de la mairie.

Une adhérente s’inquiète du déplacement de l’annexe de l’hôpital pour personnes âgées, pourquoi pas à Magenta au lieu d’un hôtel bas de gamme ? Le CDAS en fera la suggestion dans ces prochaines actions qui dépendront bien entendu de la bonne volonté de la nouvelle municipalité.

Une adhérente fait part de la surdensification prévue Plaine de la Chambre dans la zone de la « cité jardin », le CDAS réunira les éléments du dossier pour combattre ce projet.

M. Thomas-Derevoge attire l’attention sur l’hyper-densification envisagée sur le site de la gare, il sera nécessaire de coordonner nos actions quand ce projet prendra forme.
Par ailleurs il indique que la dernière modification du PLU a entériné l’extension de la médiathèque sur le Parc de Bel-Ebat au mépris des termes du leg de cette propriété à la Commune. Le CDAS de Fontainebleau s’était vivement opposée au déclassement d’une partie de ce parc (contesté également par la commissaire enquêteur) et avait plaidé pour un projet commun de médiathèque Fontainebleau et Avon dans un endroit propice.

Aucune autre question n’étant posée la réunion prend fin à 17h30.




Élection du bureau suite à l’Assemblée Générale

L’élection du bureau a eu lieu lors de la réunion du Conseil d’Administration du 22 mars 2014.

Tous les membres du bureau sont reconduits dans leur fonction précédente, à l’unanimité des présents :

  • Présidente : Jacqueline NIZART

  • Vice-Président: Bertrand SAVATIER

  • Secrétaire générale: Annie VINCENT

  • Secrétaire: Marie-Laure LETOUBLON

  • Trésorier: Francis MENARD